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Photo du rédacteurAnne

Le Son Continu, un des festivals de musique trad' incontournables de juillet

Dernière mise à jour : 15 janv. 2021

Aujourd'hui les organisateurs du festival Le Son Continu partage un bel article de musiciens venus au festival en 2019.


Il commence comme suit :

"Ce festival de longue date est en partie responsable de mes choix de vie, c’est notre pèlerinage annuel de ressourcement de l’âme… et je suis convaincue de ne pas être la seule dans ce cas."


Je confirme, ce festival comme plusieurs autres ont participé à la naissance de MOND'PROD


et d'ailleurs la danse continue !

rdv ici pour le constater


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et la traduction est plus bas dans ce

message.








Le Son Continu site internet http://www.lesoncontinu.fr/


Voici la traduction postée pour LSC Le Son Continu sur Facebook aujourd'hui

"Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui nous vous partageons un petit article nous mentionnant, il date de l'été dernier mais nous ne l'avions pas vu passer avant ces jours-ci.

Un grand merci à Songlines et Anna Rheingans pour ces jolis mots.

Pour les non-anglophones, une petite traduction ci-dessous de ce qui est dit:

"Ce festival de longue date est en partie responsable de mes choix de vie, c’est notre pèlerinage annuel de ressourcement de l’âme… et je suis convaincue de ne pas être la seule dans ce cas. De nombreuses incarnations de ce lieu d’initiés ont eu lieu chaque mois de juillet depuis 1976.

Comparé aux gros festivals commerciaux, celui-ci est petit, mais c’est la Mecque pour des milliers de musiciens trad d’Europe, particulièrement pour les joueurs de cornemuse. Quatre jours de découvertes, de la dégustation quotidienne d’escargots à la convivialité des apéros, avec le bourdonnement hypnotisant de sons dont vous ne connaissiez pas l’existence. Les geeks du bourdon les plus extrêmes sont présents et nombreux ici, et ils finissent par ne faire qu’un. Ces bourdons peuvent provoquer des larmes, on s’évade complètement. On peut également acheter des instruments sur place.

On finit par bœufer sous les arbres avec les têtes d’affiche pendant des heures, en vidant totalement les cartons de vin. Il y a tellement de moments mémorables. Parmi mes souvenirs les plus forts, une sieste dans les bois, la tête profondément enfoncée dans le sac en velours d’une cabrette, à l’ombre du soleil brulant. Ces bois sont remplis par des centaines de stands de luthiers, des groupes de musiciens jouent, mélangés tous ensemble en un son continu et intense. Vous oubliez alors ce qu’était le silence, mais c’est tout de même magnifique. Ces siestes sont essentielles pour aller au bout de ces quatre jours, pour digérer les nouveaux titres entendus, les rencontres, les danses au bout de la nuit près de ce château illuminé, les chouettes qui y déploient leurs ailes. Pour permettre à l’esprit de traiter la beauté de cette grande chose.

Pendant le confinement, je travaillais la post-production du prochain album de The Rheingans Sisters, sur lequel figure des instruments acquis au salon de lutherie du festival. Donc quelque part, une partie de tout ça m’accompagne toujours.""

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